Nouveaux sports aux JO 2024 : le breaking

Le breaking est né aux Etats-Unis dans les années 70 et s’est majoritairement développé dans les années 90 avec l’organisation des premières compétitions internationales. Le breaking était à l’origine un art de rue mêlant rythme et acrobatie pour s’inspirer des chorégraphies de hip-hop. À l'origine, les chorégraphies étaient effectuées en groupe (aussi appelé crew) pour s’affronter sous forme de battles dans les lieux publics qui sont devenues de plus en plus populaires à travers le monde.

C’est en 2019 que se concrétise l’expansion internationale du breaking avec la première édition des championnats du monde de breakdance organisée par la Fédération mondiale de danse sportive. L’intégration du breaking aux Jeux Olympiques renforce encore plus l’ancrage de cette discipline dans l’univers sportif mondial grâce à sa popularité et sa dimension artistique.

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Les 9 et 10 août se tiendront les toutes premières épreuves de breaking aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Les battles se composent de plusieurs rounds dans lesquels les danseurs, aussi appelés B-Boys et B-Girls, devront chacun leur tour exécuter leur chorégraphie. Ils seront ensuite jugés sur la musicalité, la créativité et la technicité de leur danse pour remporter le tout premier titre de breaking des Jeux Olympiques et c’est un véritable lieu chargé d’histoire en plein cœur de la capitale qui sera dédié aux sports urbains qui accueillera ces épreuves : La Concorde.

Au total, sur ces deux jours de compétition, 32 athlètes s’affronteront pour tenter de remporter la médaille d’or. L'épreuve féminine se disputera entre 16 B-Girls et l'épreuve masculine, 16 B-Boys également.

Des sportives et sportifs s’affichent déjà en favoris par leurs précédents exploits ou leur classement mondial. Du côté des hommes, Victor Montalvo, originaire de Los Angeles se démarque de ses concurrents. Il a remporté de nombreux titres prestigieux, notamment des victoires lors de compétitions internationales dont les championnats du monde de breakdance à Paris en 2021. Ensuite, Shigeyuki Nakarai, également connu sous le nom de B-boy Shigekix, est un danseur de breakdance japonais. Shigeyuki Nakarai est un danseur accompli qui a réussi à se faire une place parmi les meilleurs au niveau mondial. Il a été couronné champion à de nombreuses compétitions internationales, notamment le Red Bull BC One World Final. Enfin, et pas des moindres l’actuel deuxième du classement mondial, Philip Kim aussi appelé B-Boy Phil Wizard qui a remporté les championnats du monde de breakdance en Corée du Sud en 2022.

Chez les femmes, la lituanienne Dominika Banevič - B-Girl Nicka domine le classement général mondial en remportant les Breaking for Gold World Series et les derniers championnats du monde. Ensuite, ce sont deux japonaises qui s'illustrent comme des athlètes qui vont potentiellement briller aux Jeux Olympiques de Paris 2024 : Ami Yuasa et Ayumi Fukushima. Ami Yuasa a commencé le breakdance dès son plus jeune âge et s'est rapidement distinguée par son talent exceptionnel et sa présence scénique captivante. C’est est une figure de la scène du breaking, avec de nombreuses performances impressionnantes lors de compétitions internationales. Ayumi a commencé le break à 21 ans. Elle est devenue la première femme à participer aux finales mondiales du Red Bull BC One, la plus grande compétition de breaking du monde. En 2021, elle remporte les championnats du monde de breakdance et termine deuxième de la dernière édition, son talent n’est plus à prouver.

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Durant ces deux jours de compétition, vous profiterez d’un divertissement unique et de haut niveau avec des sportifs tous plus motivés les uns que les autres de faire découvrir cette discipline plutôt méconnue du grand public. Ils seront sans aucun doute au rendez-vous pour offrir un spectacle surprenant avec des techniques de breaking impressionnantes. Vous pourrez les voir effectuer des mouvements typiques de break tels que :

• Toprock : C'est la première phase d'une danse de breaking, où le danseur exécute des mouvements debout qui impliquent des pas de danse rythmés et des mouvements de bras créatifs.
• Footwork : C'est la partie au sol de la danse de breaking, où le danseur utilise ses pieds et ses jambes pour exécuter une série de mouvements rapides et complexes. Le footwork est caractérisé par des rotations, des mouvements circulaires et des changements de direction rapides.
• Freezes : Les freezes sont des positions statiques et acrobatiques que le danseur adopte pour mettre en valeur son équilibre, sa force et sa créativité. Les freezes peuvent être réalisés sur les mains, les coudes, les épaules, la tête ou toute autre partie du corps.
• Powermoves : Les powermoves sont des mouvements acrobatiques spectaculaires et dynamiques, souvent effectués en tournant autour du corps ou en utilisant des mouvements circulaires. Les powermoves comprennent des mouvements comme les spins, les flips, les windmills et les headspins.
• Drops : Les drops sont des transitions rapides entre des mouvements au sol et des mouvements debout. Ils ajoutent de la fluidité et de la variété à la danse de breaking.
• Suicides : Les suicides sont des mouvements dans lesquels le danseur se laisse tomber ou glisser sur le sol, donnant l'impression qu'il perd momentanément le contrôle de son corps avant de se rattraper avec style.
• Swipes : Les swipes sont des mouvements au sol dans lesquels le danseur utilise ses mains pour se déplacer rapidement sur le sol, créant ainsi un effet de glissement.

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Ces deux épreuves de breaking réserveront des surprises et beaucoup de divertissement pour les spectateurs. Ces B-Boys et B-Girls auront alors les yeux du monde rivés sur eux et auront à cœur de briller lors de cette toute première édition de breakdance aux Jeux Olympiques d’autant plus qu’il est déjà certain qu'elle ne sera pas renouvelée à Los Angeles en 2028.

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